Camp Ados de l’Emmanuel Belgique 2025 au Puy du Fou

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Article, par Jacques Galloy, 5 mai 2025
“Incroyable ! Au-delà de mes espérances et de tout ce qu’on m’avait dit. Des spectacles magnifiques et qui avaient beaucoup de sens. Il y avait certaines références chrétiennes liées à notre histoire. Il y avait beaucoup de monde. Ca donne beaucoup de joie”, s’exclame le père Cédric, aumônier du camp des ados de l’Emmanuel, au retour de l’Autocar en Belgique ce jeudi 1 mai vers minuit. Quelques jours plus tôt, une soixantaine d’adolescents et animateurs s’étaient donnés rendez-vous le dimanche 27 avril à l’église de la Trinité d’Ixelles pour la messe d’envoi du camp des adolescents animé par la Communauté de l’Emmanuel Belgique francophone. Le camp s’est déroulé en Vendée dans l’ouest de la France, avec un programme soigneusement élaboré, articulé autour de la vie fraternelle, de la prière et de la découverte d’un des sites les plus emblématiques du patrimoine français : le parc du Puy du Fou.

Un départ sous le signe de la mer et de la foi
La première journée du camp, le lundi 28 avril, a conduit les jeunes sur le littoral vendéen, à la célèbre plage des Sables d’Olonne. En effet, le car a débarqué les jeunes à 6h30 sur la plage à marée haute. Munis de leurs serviettes et maillots de bain, ils ont profité de ce moment d’accueil et de détente dans une atmosphère joyeuse et détendue. “Nous avons placé cette première journée sous le regard du bienheureux Carlo Acutis, le “geek de Dieu”, jeune témoin de la foi du XXIe siècle, dont le parcours spirituel inspire particulièrement la jeunesse chrétienne. Ce temps au bord de l’océan a permis de poser les bases d’un camp centré sur la joie, la rencontre de l’autre et la présence de Dieu dans les réalités du quotidien”, expliquent Laurence & Jacques Galloy, le couple responsable du camp.



Fin d’après-midi, le camp s’est posé dans la ferme-gîte du Colombier à 15km du Puy du Fou. Lors de la messe du jour, les jeunes ont prié pour le pape François qui vient de mourir. La première veillée a permis aux jeunes de s’intégrer et de faire connaissance. Ils venaient d’un peu partout en Belgique, en particulier des groupes d’activités d’adolescents animés par des membres de la Communauté de l’Emmanuel, au sein de paroisses, comme l’Unité Pastorale des Sources Vives d’Uccle et Ixelles ou la paroisse sainte-Julienne de Salzinnes-Namur ou encore des soirées ados ciné-pizza au sanctuaire de sainte-Julienne de Cornillon à Liège.
Immersion historique au Puy du Fou
Le mardi 29 et le mercredi 30 avril ont marqué le cœur du séjour avec deux journées complètes au Puy du Fou, parc d’animations unique en son genre. Les jeunes y ont découvert l’histoire de la France et de l’Occident à travers des spectacles grandioses, où se mêlent effets spéciaux, cascades et reconstitutions historiques. “Il y a eu beaucoup de spectacles magnifiques, époustouflants. Et ouais, voilà, j’ai adoré”, dit Samuel.
Chaque groupe d’adolescents, appelé une « Frat », était encadré par un « captain », garant de la dynamique fraternelle et de la cohésion du groupe. “Moi, ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le mime et l’étoile. En plus, on avait une super chef de groupe, donc c’était stylé.” raconte Jérémie.



Les jeunes et les animateurs se sont émerveillés des spectacles grandioses, cascades et effets spéciaux, des villages d’époque et de la nature, inspirés de l’Histoire et de légendes. De l’Empire romain à la Première Guerre mondiale, une douzaine de spectacles vivants et sensationnels sont proposés comme des superproductions cinématographiques : acteurs, cascadeurs, danseurs, animaux, musique incroyable. Toutes les frats se sont retrouvées à 15h dans la grande arène de 7.000 places pour le spectacle “le Signe du Triomphe”. C’est l’histoire des premiers chrétiens qui relèvent le défi du gouverneur romain pour tenter d’être libérés.
“J’ai préféré les Vikings” dit Pierre-Louis. “J’ai préféré le nouveau spectacle avec l’épée du roi Arthur” poursuit Noémie. “Ce que j’ai préféré, c’est le Secret de la Lance. C’est le meilleur parce qu’il y a des acrobaties de dingue. Ça raconte l’histoire de Jeanne d’Arc” dit Pauline. Le coup de coeur de la plupart des jeunes revient au spectacle “Le Mime et l’Etoile” qui raconte les débuts du cinéma. Ce spectacle a même gagné à Hollywood le prix du meilleur spectacle au monde.
Entre les spectacles, les adolescents se sont baladé dans le parc et les multiples décors d’époque: le village médiéval de Font-Rognou, le hameau du Saint Philbert-le-Vieil, témoin du Ve siècle, la réserve de faucons, rapaces, hiboux et oiseaux remarquables, le parc des contes de Jean de la Fontaine. Il y a de quoi faire au Puy du Fou.



Parmi les moments les plus marquants, le spectacle nocturne Les Noces de Feu a touché les participants par sa beauté artistique et sa portée symbolique. Mêlant musique classique, jeux de lumières et chorégraphies aquatiques, cette représentation a offert un temps d’émerveillement partagé pour terminer la deuxième journée.
Une vie spirituelle ancrée et vivante
Au-delà des activités culturelles et ludiques, le camp s’est distingué par la place centrale donnée à la prière et à l’eucharistie. Chaque journée commençait ou se concluait par un temps de louange chantée, rythmée par des instruments et animée dans une ambiance chaleureuse. Ces temps de prière communautaire ont renforcé le lien entre les jeunes et nourri leur foi dans une forme joyeuse et accessible.



Des enseignements, ou « topos », ont été donnés par le père Cédric, prêtre accompagnateur du camp. Par des paroles adaptées à la sensibilité des adolescents, il a su ouvrir des pistes de réflexion profonde sur des thèmes spirituels essentiels, tout en favorisant les échanges en petits groupes.
Les veillées, quant à elles, ont constitué de véritables temps forts du camp. Conçues pour être festives, fraternelles ou priantes, elles ont permis aux jeunes de vivre des moments de partage sincère, souvent ponctués de témoignages, de jeux, de sketchs, de prières silencieuses ou de temps de sacrement de réconciliation.
Clôture du camp à Paris, au cœur de la foi et de l’histoire
Le jeudi 1er mai, sur le chemin du retour, une étape à Paris a été l’occasion de vivre un temps fort de pèlerinage. Les jeunes ont fait halte au pied de la Tour Eiffel, symbole emblématique de la capitale, pour prendre quelques selfies. Ensuite, le groupe a rejoint la cathédrale Notre-Dame de Paris, fraîchement rénovée. Ce passage a permis de rappeler la dimension universelle de l’Église et la force du patrimoine chrétien français.



Adrien partage ses impressions : “c’est vraiment un grand édifice. On voit des gens qui sont émerveillés. On voit même les personnes qui prient. Vraiment, c’est magnifique.” Faustine poursuit : “c’est hyper inspirant, aussi parce qu’il y a beaucoup de mosaïques partout.”
La journée s’est conclue par une messe finale à l’église Saint-Germain-des-Prés, située au cœur du quartier latin. Cette célébration a permis de rendre grâce pour les jours vécus ensemble, dans une atmosphère recueillie et joyeuse.
Un camp à la croisée du jeu et de la foi
Le camp ados de l’Emmanuel Belgique 2025 aura laissé une empreinte durable dans les cœurs des participants. Les jeunes ont découvert des histoires vraies de personnes inspirantes, en particulier le jeune Carlo Acutis, dont la déclaration de sainteté a été reportée suite au décès du pape François. Ce camp s’est révélé être un véritable temps de ressourcement, de joie partagée et de croissance intérieure.












































































































































































































































































